https://enmarchepourlavie.fr/petition_contre_la_loi_gaillot_ivg_14semaines/
Madame la députée,
La
proposition de loi de la députée Gaillot doit être examinée à l’Assemblée
Nationale entre le 29 novembre et le 1er décembre 2021. Celle-ci inclut
notamment :
– l’extension de l’IVG de 12 à 14
semaines,
– la suppression de la clause de
conscience spécifique,
– la possibilité de réaliser l’IVG
chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de manière pérenne par les
sages-femmes,
– la suppression définitive du
dernier délai de réflexion de 24h existant, après un entretien
psycho-social, seulement obligatoire pour les mineures.
Je vous prie
de vous opposer par tous les moyens à votre disposition à ce texte inique qui
est contraire à tout respect de la dignité humaine.
De 12 à 14 semaines la taille du
fœtus passe de 8.5 à 12cm. A 14 semaines, l’avortement consiste à démembrer un
corps formé et à écraser une tête déjà ossifiée. Réaliser un tel acte, à ce
terme, est rejeté par l’immense majorité des professionnels. Le Président du
collège national des gynécologues et obstétriciens français, indique lui-même
que « plus l’IVG est tardive, plus elle est dangereuse pour la femme ».
La clause de
conscience spécifique a été incluse dans la loi Veil, au moment de la
dépénalisation de l’avortement en 1975. Elle assure la liberté de conscience
des soignants, qui est fondamentale. Elle ne doit pas être remise en cause. La
clause de conscience générale (qui est seulement réglementaire et non pas
législative) n’assurerait pas l’absolue protection dans le cadre d’un acte tel
que l’IVG.
La vocation
des sage-femmes est de donner la vie. Elles n’ont pas vocation à pallier un
manque de main d’œuvre, ou à porter la responsabilité d’une IVG qui n’a pas
d’intérêt sur le plan médical.
La
suppression du dernier délai de réflexion, indiquerait la volonté du
législateur, d’empêcher la femme de réfléchir, ne serait- ce que 24h à cet acte
grave et irréversible.
Le droit des femmes doit être défendu
autrement qu’avec une nouvelle extension de la durée légale d’autorisation de
l’avortement. Il est urgent d’améliorer l’aide économique à ceux qui attendent
une vie naissante. Dans
un contexte préoccupant de crise démographique, encourager la natalité devrait
être une priorité politique, alors qu’un avortement est enregistré pour 3,3
naissances et que le taux de fécondité a chuté à 1.84 en France en 2020.
Je serai très
attentive aux prises de position et aux votes que vous exprimerez et vous
demande de vous opposer fermement à cette proposition de loi.
Je vous prie
de croire, Monsieur le député, ou Madame la députée, en l’expression de mes
sentiments respectueux.
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