Une personne victime de violence conjugale doit faire tout son possible pour se mettre en sécurité. Le moment le plus dangereux pour une victime de violence conjugale est souvent celui de son départ. Elle doit contacter la police et d’autres organisations d’aide locales.
En France, le Numéro vert SOS Femme Violence conjugale propose de l’aide et de plus amples informations. Leur numéro est le 39-19. Le site http://www.solidaritefemmes.org/ propose également de l’aide en ligne. (NB : votre connexion peut être surveillée, il est donc important de ne visiter ce site que si votre agresseur n’y a pas accès). En cas de violence conjugale, la sécurité est la première priorité.
Même une fois que les victimes sont en sécurité et que leurs blessures physiques ont eu le temps de guérir, les blessures émotionnelles et psychologiques demeurent. La violence conjugale a également de profondes implications spirituelles. Les victimes peuvent douter de Dieu : pourquoi a-t-il permis cela ? est-il digne de confiance ? l’aime-t-il vraiment ? où était-il pendant que cela leur arrivait ?Le processus de guérison peut prendre du temps. Une réaction émotionnelle est nécessaire. Exprimer sa colère est tout à fait légitime. Tant que nous refoulerons notre colère, notre confusion, notre douleur, notre honte, etc., nous ne pourrons pas guérir. Il arrive trop souvent qu’on pousse les victimes à pardonner trop vite. En définitive, le pardon seul peut la libérer, mais il n’est possible qu’une fois les blessures engendrées par l’abus reconnues et guéries. Dans leur processus de guérison, les victimes de violence conjugale auront certainement besoin de l’aide d’un conseiller chrétien compétent.
Ne pensons pas que les personnes abusives n’ont pas d’autre besoin que celui de changer : leur comportement est certainement causé par des problèmes personnels non résolus. Il y a de l’espoir si une telle personne est prête à reconnaître sa culpabilité et à demander de l’aide. Là encore, un accompagnement chrétien peut s’avérer très utile.
Chaque cas de violence conjugale est différent.
Ne pensons pas que les personnes abusives n’ont pas d’autre besoin que celui de changer : leur comportement est certainement causé par des problèmes personnels non résolus. Il y a de l’espoir si une telle personne est prête à reconnaître sa culpabilité et à demander de l’aide. Là encore, un accompagnement chrétien peut s’avérer très utile.
Chaque cas de violence conjugale est différent.
Les situations et personnes impliquées sont si diverses qu’un seul article ne suffit pas à aborder le sujet de manière exhaustive. D’une manière générale cependant, le conseil conjugal n’est pas une solution appropriée, en tout cas pas avant que toute forme d’abus ait cessé et que les deux parties aient bénéficié d’un accompagnement personnel et aspirent à la réconciliation. Il en est de même pour la thérapie familiale : il ne faut surtout pas mettre les enfants dans un cadre abusif ou leur demander d’accompagner un parent abusif dans son processus de changement.
La violence conjugale blesse le cœur de Dieu. Il n’est pas insensible au sort de ses victimes et ne les a pas abandonnées. Son plan pour les relations humaines, surtout pour la famille, est une très belle image de sa personne.
La violence conjugale blesse le cœur de Dieu. Il n’est pas insensible au sort de ses victimes et ne les a pas abandonnées. Son plan pour les relations humaines, surtout pour la famille, est une très belle image de sa personne.
La famille doit refléter son amour. Il est attristé de voir nos foyers devenir des lieux de souffrance. Il veut la guérison et la restauration des victimes comme de ceux qui se rendent coupables de violence conjugale.
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