Pages

Pages

dimanche, avril 24, 2016

Qui est Jésus?


Qui est Jésus ?

Le bureau de poste du village était en même temps un dépôt de pain. Un jeune homme y pénétra un certain matin; il se nommait Alain, et tout le monde savait qu’il faisait partie de la conférence biblique qui se tenait sur la colline.
Les gens savaient qu’il fallait veiller sur sa langue en présence d’Alain, qui était un chrétien ne mettant pas son drapeau dans sa poche. Pour lui, le Sauveur et la rédemption avaient trop de prix, pour qu’il restât silencieux, quand ce précieux Nom était profané.
Ce jour-là, précisément, Alain venait de retirer le courrier du camp et le triait près du guichet, quand la porte s’ouvrit brusquement pour livrer passage à un garçon livreur, apportant des baguettes pour le petit magasin. En parlant avec l’employé, il agrémentait chaque phrase de son discours du Nom de Jésus Christ.

Quand il fut prêt à partir, il dut passer tout près d’Alain, et celui-ci, le regardant droit dans les yeux, lui dit :
— Soit dit en passant, quelle est donc cette personne dont vous parlez tant ?
Le garçon demeura pétrifié pendant un moment, puis il dit enfin :
— Dont j’ai parlé ? que voulez-vous dire ?
— Je veux dire : qui est ce Jésus dont vous parlez constamment ? Vous l’appelez Jésus Christ. Est-ce un de vos amis ?
Le garçon boulanger fixa Alain avec une honnêteté non déguisée et balbutia :

— Vous ne savez pas qui est Jésus Christ ? Vous n’avez jamais entendu parler de Lui ?

— J’ai bien entendu parler de Lui, répondit Alain. Mais qui est-Il, en réalité ?

— Eh ! bien, si vous ne connaissez pas ce type, s’exclama irrévérencieusement le garçon boulanger, puis il s’arrêta net.

— Ce type ? dit Alain. Ah ! c’est un de vos grossiers copains, je vois ; je regrette de vous avoir ennuyé !

— Dites, ce n’est pas vrai, vous ne voulez pas dire sérieusement que vous ignorez qui est Jésus ? s’écria le jeune garçon, redevenu sérieux, vous ne prétendez pas...

Ici, il fut interrompu par Alain :
— Pardonnez-moi ! Je m’en vais vous dire à quoi j’en voulais venir : Je crois savoir qui Il est, mais je me disais que, s’Il était le Fils Éternel du Dieu Tout-Puissant, qui descendit du ciel, naquit de la Vierge Marie, vécut comme un homme, et mourut pour vos péchés et pour les miens…

— Mais oui, c’est Lui, bien sûr ! interrompit le petit livreur.

— Alors, si c’est bien cela, s’Il est ressuscité des morts pour s’asseoir sur le trône de l’univers, et s’Il doit revenir un jour, pour juger les vivants et les morts, ainsi qu’Il l’a promis — s’Il est tout cela, j’aurais pensé que vous Le respecteriez davantage et que vous ne vous serviriez pas de Son Nom comme vous le faites !

Ces paroles atteignirent leur but ; les yeux du jeune garçon commencèrent à s’ouvrir sur sa conduite, tandis qu’Alain ajoutait : — Vous savez ce que dit le commandement de Dieu : « Tu ne prendras point le Nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui auras pris Son Nom en vain » (Ex. 20:7).

Puis, après un moment de silence :

— Ne feriez-vous pas mieux de vous décider à accepter Jésus Christ comme le Sauveur, qui vous délivrera de vos péchés ? Acceptez donc Son pardon ! En Lui vous trouverez la vie de votre âme, Il vous sauvera, car Il a porté nos fautes et nos manquements sur la croix, et peut, à cause de cela, nous affranchir complètement.

Le garçon troublé se tut un moment puis, se ressaisissant, il dit : — Je crois que vous avez raison ! merci.

*     *     *
 Et toi, mon ami ? es-tu sauvé ?

Je crois que vous avez raison. — Est-ce là tout ce que tu me répondras ? Feras-tu mieux que le livreur de pain ? À quoi bon attendre ? Où que ce soit que tu te trouves, tu peux en décider à l’instant même ! Adresse-toi au saint Nom de Jésus, et demande-Lui de te pardonner et de te sauver, car il y a longtemps qu’Il a versé Son sang précieux dans ce but ! Remercie-Le d’avoir accompli cela pour toi, remercie-Le d’être mort à ta place !
 « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » 
(1 Jean 1:9). 
Et toi, qui es déjà un enfant de Dieu, saisis-tu toutes les occasions d’avertir les pécheurs de ce qu’est Jésus Christ, et de ce qu’Il a fait pour eux ? Demandons à Dieu de nous donner une force qui témoigne sans crainte en Sa faveur, en toute occasion. Demandons à Dieu la sagesse de le faire avec tact, par la puissance du Saint Esprit, qui parlera par nous. 
Que Christ se serve de nous, pour en amener d’autres à la rédemption éternelle en vertu du sang de Sa croix !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire