Pourquoi pardonner?
Pour croire à la possibilité du pardon, il faut croire en celui qui est à l’œuvre dans nos pardons et disponible à son action. Jésus est le maître absolu du pardon. En demandant au Père de pardonner aux deux malfaiteurs qui sont à ses côtés au moment de la crucifixion – « Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu’ils font » ( Luc 23, 34 ) – il en est l’exemple suprême.
« Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonnés: faites de même. » ( Col 3, 13 )
Matthieu 18.15
Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute affaire se règle sur la parole de deux ou trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un non-Juif et un collecteur des taxes. 18 Amen, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19 Amen, je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux. 20 Car là où deux ou trois sont rassemblés pour mon nom, je suis au milieu d’eux.
Pour s’ouvrir à la possibilité de pardonner, la parabole de l’Évangile selon saint Matthieu « Je t’ai remis toute cette dette parce que tu m’en as prié. Ne devais-tu pas toi aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’avais eu pitié de toi ? » (Mt 18, 32-33) invite le chrétien à se retourner la question.
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