Jean 8:12
Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.»
Jean 8:12
Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.»
Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux!
29 octobre 2023 Le but du potier!
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Le manque de foi dans l’attente
Saül devait attendre sept jours Samuel ; mais il ne sait pas attendre la fin du jour fixé. Le peuple est tremblant, il se disperse, et Saül « agit follement » (1 Sam. 13 : 13). Il offre lui-même le sacrifice. Avant qu’il n’achève son acte profane, le prophète arrive. La désobéissance de Saül aura de graves conséquences.
Sur la mer de Galilée, les disciples avaient vainement ramé toute la nuit. Jésus ne vient vers eux qu’à la quatrième veille de la nuit. Après cette longue attente, troublés, ils sont peu préparés à Le rencontrer et même à Le reconnaître. Ils ont perdu Jésus de vue et ne L’attendent plus. Ils croient voir un « fantôme » qui marche sur la mer (Job 9 : 8). Jésus doit se faire reconnaître : « Ayez bon courage ; c’est moi, n’ayez pas peur ! » (Matt. 14 : 24-27 ; Marc 6 : 47-52). Il vient une fois encore délivrer les siens de leurs angoisses !
Seule la foi, en se confiant en Dieu, montre qu’elle sait attendre. Il faut vraiment croire que c’est Dieu qui opère, ce qui nous garde d’intervenir nous-même ; en attendant, prenons tout le temps nécessaire pour la prière. Sans toutefois négliger les « moyens » que Dieu met à notre disposition, allons un pas après l’autre, en nous attendant entièrement à Lui.
Qu’il s’agisse de chercher un travail, d’un mariage envisagé, d’un changement de domicile, d’une maladie ou d’autres circonstances imprévues, ne cherchons pas à « arranger » nous-même les choses, à les « hâter ». Ce serait oublier le cantique où l’on affirme : « Te laisser seul agir et nous tracer nos voies, Dieu de paix, Dieu d’amour… ».
S’il Lui plaît d’ouvrir une porte ou de la maintenir ouverte, comme pour son serviteur, l’apôtre Paul (1 Cor. 16 : 9), c’est toujours une joie de comprendre que Sa main guide les choses. Cela nous donne de l’assurance pour la suite du chemin.
Si des exercices ou une épreuve surviennent, cela fait partie des moyens que le Père emploie pour l’éducation de ses enfants. Il veut les former afin qu’ils soient peu à peu rendus semblables à Christ. Là aussi, nous pourrions perdre une bénédiction en cherchant à nous hâter, à intervenir, au lieu de nous attendre paisiblement à Lui. Nous lisons dans le livre du prophète Esaïe : « C’est pourquoi ainsi dit le Seigneur, l’Eternel : Voici, je pose comme fondement, en Sion, une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin, un sûr fondement : celui qui se fie à elle ne se hâtera pas » (Es. 28 : 16).
L’image du cultivateur et du semeur
« Prenons donc patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur » (Jac. 5 : 7a). Imitons le cultivateur qui « attend le fruit précieux de la terre : il prend patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison » (v. 7b). Le cultivateur fait penser avant tout à Christ.
Premièrement, Il a « pris de la peine » (2 Tim. 2 : 6). Venu ici-bas comme l’Agneau divin, Il s’est offert pour accomplir l’œuvre que Dieu lui avait donnée à faire. Mais Il a été ici-bas le divin semeur. Il attend le « fruit précieux de la terre », et bientôt, Il verra « du fruit du travail de son âme » (Es. 53 : 11). Quel exemple Il nous donne ! Nous sommes vite découragés si nous ne voyons pas assez rapidement, à notre avis, du « fruit » dans notre travail pour le Seigneur.
Affermissons nos cœurs, « la venue du Seigneur est proche » (Jac. 5 : 8). Ce n’est pas seulement au niveau des circonstances de la vie que Dieu agit ; mais aussi dans le domaine spirituel.
Là encore, il faut prendre patience jusqu’à ce que l’œuvre que Dieu poursuit soit accomplie dans les cœurs. Il faut semer, arroser dans la dépendance du Seigneur, et savoir attendre. Soyons conscients que jamais un grain de blé n’arrive à maturité du jour au lendemain ; inutile de gratter la terre pour voir où en sont les choses ; attendons que des germes apparaissent.
Dans la parabole du semeur que le Seigneur présente, on voit que certaines graines ont été semées sur des endroits rocailleux ; elles ont crû rapidement ! Ce qui représente des personnes qui ont entendu la Parole et l’ont reçue aussitôt avec joie. Mais elles n’ont pas de racines en elles-mêmes et ne peuvent pas porter du fruit (Marc 4 : 16-17). Quand la tribulation ou la persécution surviennent à cause de la Parole, ces personnes sont aussitôt scandalisées.
Il faut, avec foi, laisser le temps à la Parole de Dieu de faire son œuvre. « Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours. Donne une portion à sept, et même à huit ; car tu ne sais quel mal arrivera sur la terre…. Celui qui observe le vent, ne sèmera pas ; et celui qui regarde les nuées ne moissonnera pas... tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout » (Ecc. 11 : 1-5). Ensuite, comme le divin laboureur, ayons de la patience !
Alors qu’il y avait une famine dans le pays de Guérar, chez Abimélek, roi des Philistins, Isaac fit des semailles sur cette terre et récolta, cette année-là, le centuple. Le Seigneur le bénit, et Isaac devint un personnage important, de plus en plus important, jusqu’à devenir vraiment très important.
Il avait un troupeau de petit bétail, un troupeau de gros bétail et de nombreux serviteurs. Aussi les Philistins en furent-ils jaloux. Tous les puits qu’avaient creusés les serviteurs de son père Abraham, au temps de celui-ci, les Philistins les bouchèrent en les remplissant de terre. Abimélek, le roi des Philistins, dit à Isaac : « Va-t’en de chez nous, car tu es devenu beaucoup plus puissant que nous. »
L’accès au pastorat ne se fit pas d’un seul coup. On parla tout d’abord de « ministères féminins », en se demandant en particulier si la spécificité des femmes ne devait pas les orienter vers des ministères spécialisés (aumôniers d’hôpitaux, de maisons des retraites, de mouvements de jeunesse). À Genève, en 1918, fut fondé un Institut des Ministères féminins qui prépara à l’exercice des fonctions d’« assistantes de paroisses » ou d’« aides-pasteurs ». Ce n’est que progressivement que toutes les restrictions tombèrent et que les femmes eurent le même statut que leurs collègues masculins. L’accès à la pleine responsabilité pastorale et sans discriminations aucunes se fit donc très progressivement et par étapes successives.
Schématiquement, on peut distinguer 4 étapes ;
d’abord un « ministère féminin » à côté du ministère pastoral et d’un rang inférieur à lui ;
puis un ministère centré sur certaines formes (non paroissiales) du pastorat ou sur certaines de ses dimensions (la catéchèse, la prédication dans certains cas et pour un public particulier : personnes âgées, auditoire féminin...) ;
troisième temps, un ministère pastoral à part entière, mais à condition d’être célibataire ;
enfin le ministère pastoral dans toutes ses attributions que la femme soit mariée ou non.
6En 2001, en France, les femmes formaient 15 % du corps pastoral de la Fédération Protestante de France (157 femmes sur un total de 1032 pasteurs). Mais dans les deux principales Églises de cette Fédération, l’Église Réformée de France et l’Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (luthérienne), les taux atteignaient respectivement, en 2001, 23 % et 20 %.
À l’échelle mondiale, la grande majorité des Églises Luthériennes et Réformées admettent aujourd’hui le ministère pastoral des femmes. Selon des statistiques de 1992 produites par l’Alliance Réformée Mondiale - qui rassemble 177 Églises de tradition calviniste ou congrégationaliste de 87 pays -, seulement 25 % des Églises membres de cette Alliance n’acceptaient pas encore l’ordination des femmes7.
Les femmes étant devenues pasteures, elles sont aussi amenées à ordonner d’autres femmes au ministère pastoral : ainsi, dès 1979 en Suisse alémanique (canton d’Argovie) une femme, la pasteure Sylvia Kolb consacrait-elle une autre femme, la pasteure Christine Nôthiger‑Strahm.
Les origines sociales des pasteures se sont diversifiées et la majorité d’entre elles sont mariées. On voit aussi de plus en plus apparaître des couples pastoraux, c’est‑à‑dire des couples où l’homme, comme la femme, sont pasteurs.
Alors que certains pasteurs, dans les années qui suivirent l’accès des femmes au pastorat, évoquèrent le risque d’une forte féminisation de la profession - comme, par exemple, celle du corps enseignant -, on est loin du compte quarante ans après l’officialisation pleine et entière du ministère pastoral des femmes dans les Églises Luthériennes et Réformées de France. La possibilité pour les femmes de devenir pasteur ne s’est pas traduite par un raz de marée féminin même si la proportion de femmes parmi les pasteurs augmente lentement au fil des ans.
7Accéder à un rôle longtemps réservé aux hommes est une chose, l’exercer en est une autre. À cet égard, il est nécessaire d’étudier la façon même dont les femmes pratiquent le ministère pastoral. Le pratiquent-elles comme les hommes ou ont-elles leur manière à elles de le pratiquer ? Si la réponse à cette question est positive, cela signifie-t-il que les femmes, en accédant au ministère de pasteur dans les Églises protestantes, contribuent à le transformer, à le faire évoluer ?
Quelle est la condition des pasteures aujourd’hui et en quoi leur façon même d’assumer le pastorat et de l’exercer révèle‑t‑il certaines mutations du rôle de pasteur ? Telles sont les questions qui sont au centre de l’enquête quantitative et qualitative effectuée en 1995-1998 auprès des pasteures exerçant dans l’une ou l’autre Église rattachée à la Fédération Protestante de France8.
La présente contribution donne un premier aperçu des résultats de ces enquêtes en insistant sur le cadre général d’interprétation qui permet de les éclairer. La relative féminisation du pastorat participe en réalité d’une transformation plus générale de la pratique pastorale, une transformation allant dans le sens d’une décléricalisation encore plus marquée du ministère pastoral. La prise de responsabilité des femmes dans les Églises, au niveau ministériel, s’inscrit dans des évolutions plus générales concernant le religieux chrétien tel qu’il est vécu dans les sociétés occidentales actuelles, des évolutions qui engagent une redéfinition des rapports clercs/laïcs.
Pour en savoir plus, lisez le compte-rendu de cette enquête ici