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mercredi, mars 16, 2022

Voici, je me tiens à la porte et je frappe..




Apocalypse 3


13Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.

14Et à l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu :

15Je connais tes œuvres, – que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu sois ou froid ou bouillant ! 16Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. 17Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et que tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu : 18je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennesg riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voiesg19Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi. 

20Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.

21Celui qui vaincra, – je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône.

22Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.

Mes ami/es, passez une bonne journée bénie, que le Seigneur vous bénisse et vous garde, qu'Il affermit vos pas et vous guérisse de toute affliction, qu'il vous mette du baume sur vos blessures dans le nom de Jésus-Christ notre Sauveur. 



mardi, juin 29, 2021

Jésus est la vérité!

 

“Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle…” Ac 2. 42

Quels conseils l’apôtre nous offre-t-il pour demeurer ancrés dans la vérité ? 

1- Au lieu de débattre sur des points de doctrine, efforçons-nous de nous en tenir à ce que la Bible nous enseigne. 

Jésus est la vérité et notre foi tourne autour de cette affirmation. 

Accepter un compromis entre ce que la Parole de Dieu nous affirme et les opinions prévalentes dans notre société, ou suggérer que la vérité biblique doit s’adapter à notre époque ou chercher une interprétation “symbolique” à des passages de la Bible qui sont clairs et dénués de toute ambiguïté sont des preuves d’un aveuglement spirituel. Satan est celui qui introduit le doute en questionnant la véracité de la Parole de Dieu.

 Lorsque Jésus déclare : “Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ce que Je dis” (Jn 18. 37), Pilate répond comme tant de personnes aujourd’hui : “Qu’est-ce que la vérité ?” (v. 38).

 N’oublions pas que notre responsabilité est de connaître et d’enseigner la vérité (Os 4. 6 et Tt 2. 1). 

2- Ne négligeons pas la vérité telle qu’elle est énoncée dans la Bible. La pensée contemporaine est axée sur un axiome simple : “il n’y a pas de vérité absolue, mais plusieurs vérités”, que la philosophie enseigne comme étant une évidence incontournable. 

Or Paul ne s’adresse pas à des incroyants, mais à Timothée à qui revient le devoir d’enseigner la vérité biblique. Les pasteurs qui ne croient pas en la vérité “littérale” de la Bible auront bien du mal à prêcher la vérité dans toute sa profondeur. L’apôtre les décrit comme des gens qui souffrent de démangeaisons d’oreille (v. 3) ! 

C’est la raison pour laquelle “ils détourneront leurs oreilles de la vérité” (v. 3). 

3- Ne tombons pas dans le piège qui consiste à “diluer” la vérité, sous quelque prétexte que ce soit. Proclamer la vérité est au cœur de notre mission en tant que croyant. Or “proclamer” suggère que notre voix doit être à la fois forte et pleine d’autorité.

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B-1 an : 2 Ch 3-4 & Lc 24

B-2 ans : 1 Ch 17 & Pr 28


jeudi, février 25, 2021

Une nouvelle vie en couleurs avec Jésus!


 

21 Février 2021, Pasteur Joseph Miall : Une nouvelle vie en couleurs avec Jésus

Hébreux 10 verset 17

17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités.

19Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, 21et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, 22approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. 23Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. 24Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. 25N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour.

26Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. 28Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; 29de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce? 30Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. 31C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.

mercredi, novembre 18, 2020

mercredi, décembre 04, 2019

Jésus guérit un aveugle!

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MARC ch 8 v22:26

22Ils se rendirent à Bethsaïda; et on amena vers Jésus un aveugle, qu'on le pria de toucher. 
23Il prit l'aveugle par la main, et le conduisit hors du village; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s'il voyait quelque chose. 
24Il regarda, et dit: J'aperçois les hommes, mais j'en vois comme des arbres, et qui marchent. 
25Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux; et, quand l'aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement.
 26Alors Jésus le renvoya dans sa maison, en disant: N'entre pas au village
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mercredi, février 01, 2017

Jésus-Christ, fils de Dieu, prêchant la bonne nouvelle du royaume!

Le Jardin d'Eden et la chute de l'homme

23 Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.

Commençons par rappeler le dialogue polémique qui s’établit entre des pharisiens et l’aveugle de naissance, guéri par Jésus un jour de sabbat en Jean 9. Alors que l’ancien aveugle défend Jésus face à des hommes qui cherchent à le discréditer, ces derniers à bout d’arguments finissent par le jeter dehors avec cette accusation du v. 34 : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors. Comme le souligne ce simple verset, la maladie incurable est considérée comme une punition de Dieu et c’est ainsi que les aveugles et les sourds, les estropiés et paralysés, les lépreux sont mis dans une catégorie sociale que l’on appelle « les pécheurs ». On y ajoute les publicains, les non-juifs ou païens, les prostituées et divers métiers obligés de manipuler des matières dites impures.

Les guérisons sont des libérations

Un lépreux vient auprès de Jésus ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » (Mc 1,40-41).

Marc insiste sur la compassion de Jésus pour cet homme; elle est manifeste dans son geste d’étendre la main sur lui pour le toucher. N’était-ce pas la plus belle manière de lui faire comprendre que Dieu l’aimait avec tendresse. Le libérer de sa culpabilité, lui faire retrouver sa dignité et le réintégrer au sein de la communauté humaine sont aussi importants que le guérir de sa lèpre.

Un peu plus loin Marc raconte la guérison d’un paralysé :

Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » (Mc 2,3-5)

Le récit est très imagé. On cherche à comprendre comment ces hommes vont faire pour hisser le paralytique sur le toit et le descendre jusqu’à Jésus. Encore une fois, ce dernier commence par parler au malade. On attend de lui une parole qui le libère de sa paralysie. Non ! Il commence par lui dire : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. ». Cette parole libère l’homme de la culpabilité qui a pu s’accumuler en son cœur durant ses années de maladie. Alors que Jésus invite le paralysé à se relever et à marcher, une polémique commence. Le pardon des péchés ne plaît pas à tous.

L’appel d’un « pécheur »

Tout de suite après, Marc place le récit de l’appel de Lévi, le publicain. Il appartient à ce groupe d’hommes qui travaillent avec l’occupant romain pour lequel il collecte l’impôt. À ce titre-là, haï par tout un peuple, il a été classé parmi les pécheurs. Cela n’empêche nullement Jésus de l’inviter à le suivre et à devenir l’un des Douze. Lévi est comblé de joie. Il veut célébrer cet événement qui le bouleverse, en invitant ses propres amis publicains à sa table, en compagnie de Jésus et ses disciples.

La désapprobation est totale :

Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples… Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Mc 2,15-17)

Le mépris dans lequel sont tenues certaines personnes, du fait de leur état, de leur travail, de leur origine ou nationalité, appartient à une « violence ordinaire » qui s’accentue par le fait de l’attribuer à Dieu. Jésus s’insurge contre cette situation et rappelle à ceux qui croient bien connaître Dieu que ce dernier ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il vive.

En Mc 3,1-6, la polémique qui oppose Jésus aux autorités religieuses de son temps, les scribes et les pharisiens, atteint son paroxysme. Jésus participe à la célébration d’un sabbat. Dans la synagogue est présent un homme à la main atrophiée :

On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. (Mc 3,1-6)

Jésus veut faire comprendre le sens de sa démarche; il ne rencontre qu’un refus de toute discussion. Pour les uns, la loi qui accompagne la célébration du sabbat ne souffre aucune exception; pour Jésus, le sabbat évoque la libération de l’esclavage du peuple d’Israël en Égypte. Pour Jésus, c’est le désir de Dieu que la libération de l’homme enchaîné s’exerce précisément en ce jour de sabbat. Il fait sauter le verrou d’une loi qui ne souffre aucune exception. Ses adversaires ne le lui pardonneront pas. Marc note en fin d’épisode : « Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr. » (Mc 3,6)

La violence contre Jésus
Dès le début de son évangile, Marc les inscrit dans une double perspective : d’un côté, il souligne de quelle manière Jésus fait apparaître dans ses actions le visage d’un Dieu « Bonne Nouvelle » pour tous les hommes, plein d’amour et de miséricorde pour les laissés-pour-compte et les petits, désireux de redonner vie à tous ceux qui souffrent, sont malades ou gisent dans le fossé de la désespérance.

En face à lui, sont placés ses adversaires qui ne veulent rien changer, utilisent la loi divine comme une contrainte absolue, une caution religieuse qui leur donne le droit de condamner et de rejeter tous ceux qui n’observent pas cette loi. Cet antagonisme ira grandissant tout au long de l’évangile et finira par la condamnation de celui qui osa dire que « le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat » (Mc 2,27).

  Dans l’ensemble des faits et gestes de Jésus apparaît le visage d’un Dieu miséricordieux dont la priorité et l’unique désir sont de partager son amour et sa grâce à tous les humains.

Source: Roland Bugnon, CSSP
Fribourg