mercredi, juillet 26, 2023

L'impact d'une insulte ferait autant de mal qu'une gifle.

 Si les violences verbales sont connues de tous.tes, on connaît moins les réelles conséquences de ces mots sur notre cerveau.

Publiée dans la revue Frontiers in Communication le 18 juillet 2022, une étude de l'Université d'Utrecht (Pays-Bas). montre que le fait d'entendre des insultes serait similaire à celui de recevoir une "mini gifle", et ce, peu importe le contexte dans lequel ces injures ont été proférées (même, dans le cadre de blagues). 

"La manière dont les mots peuvent délivrer leur charge offensive et émotionnellement négative au moment où ils sont lus ou entendus n'est pas encore bien comprise", a déclaré Dr Marijn Struiksma, professeure adjoint à l’université d'Utrecht.

Anxiété, estime de soi en berne : les insultes peuvent "affecter le cerveau de manière significative"

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont mené une série d'expériences auprès de 79 participantes.

“Nous avons utilisé des enregistrements d'électroencéphalographie et de conductivité cutanée pour comparer l'impact à court terme d'insultes verbales telles que 'Linda est une idiote' ou 'Paula est horrible' à celui d'évaluations plus positives (par exemple, 'Linda est un ange', 'Paula est impressionnante') et de descriptions factuelles et neutres sur leur personne ('Linda est étudiante')”, précisent les chercheurs.

Les résultats ont ainsi montré que les insultes pouvaient affecter "de manière très significative" le cerveau des volontaires, même dans le cadre d'une interaction expérimentale, "sans interaction réelle entre les locuteurs".

“Les insultes déclenchaient une cascade d’effets comme de l'anxiété ou une estime de soi abîmée”, détaille Marijn Struiksma. “Certains d’entre eux se dissipaient rapidement, tandis que d’autres avaient tendance à persister”, ajoute-t-elle.

Violence conjugale ?


 Une personne victime de violence conjugale doit faire tout son possible pour se mettre en sécurité. Le moment le plus dangereux pour une victime de violence conjugale est souvent celui de son départ. Elle doit contacter la police et d’autres organisations d’aide locales. 

En France, le Numéro vert SOS Femme Violence conjugale propose de l’aide et de plus amples informations. Leur numéro est le 39-19. Le site http://www.solidaritefemmes.org/ propose également de l’aide en ligne. (NB : votre connexion peut être surveillée, il est donc important de ne visiter ce site que si votre agresseur n’y a pas accès). En cas de violence conjugale, la sécurité est la première priorité.

Même une fois que les victimes sont en sécurité et que leurs blessures physiques ont eu le temps de guérir, les blessures émotionnelles et psychologiques demeurent. La violence conjugale a également de profondes implications spirituelles. Les victimes peuvent douter de Dieu : pourquoi a-t-il permis cela ? est-il digne de confiance ? l’aime-t-il vraiment ? où était-il pendant que cela leur arrivait ? 
Le processus de guérison peut prendre du temps. Une réaction émotionnelle est nécessaire. Exprimer sa colère est tout à fait légitime. Tant que nous refoulerons notre colère, notre confusion, notre douleur, notre honte, etc., nous ne pourrons pas guérir. Il arrive trop souvent qu’on pousse les victimes à pardonner trop vite. En définitive, le pardon seul peut la libérer, mais il n’est possible qu’une fois les blessures engendrées par l’abus reconnues et guéries. Dans leur processus de guérison, les victimes de violence conjugale auront certainement besoin de l’aide d’un conseiller chrétien compétent.

Ne pensons pas que les personnes abusives n’ont pas d’autre besoin que celui de changer : leur comportement est certainement causé par des problèmes personnels non résolus. Il y a de l’espoir si une telle personne est prête à reconnaître sa culpabilité et à demander de l’aide. Là encore, un accompagnement chrétien peut s’avérer très utile.

Chaque cas de violence conjugale est différent. 
Les situations et personnes impliquées sont si diverses qu’un seul article ne suffit pas à aborder le sujet de manière exhaustive. D’une manière générale cependant, le conseil conjugal n’est pas une solution appropriée, en tout cas pas avant que toute forme d’abus ait cessé et que les deux parties aient bénéficié d’un accompagnement personnel et aspirent à la réconciliation. Il en est de même pour la thérapie familiale : il ne faut surtout pas mettre les enfants dans un cadre abusif ou leur demander d’accompagner un parent abusif dans son processus de changement.

La violence conjugale blesse le cœur de Dieu. Il n’est pas insensible au sort de ses victimes et ne les a pas abandonnées. Son plan pour les relations humaines, surtout pour la famille, est une très belle image de sa personne. 

La famille doit refléter son amour. Il est attristé de voir nos foyers devenir des lieux de souffrance. Il veut la guérison et la restauration des victimes comme de ceux qui se rendent coupables de violence conjugale.





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mardi, juillet 25, 2023

Le psaume 73, un psaume pertinent en ces temps difficiles!

 


73 Psaume d'Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le coeur pur.

Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser;

Car je portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants.

Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, Et leur corps est chargé d'embonpoint;

Ils n'ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes.

Aussi l'orgueil leur sert de collier, La violence est le vêtement qui les enveloppe;

L'iniquité sort de leurs entrailles, Les pensées de leur coeur se font jour.

Ils raillent, et parlent méchamment d'opprimer; Ils profèrent des discours hautains,

Ils élèvent leur bouche jusqu'aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre.

10 Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, Il avale l'eau abondamment,

11 Et il dit: Comment Dieu saurait-il, Comment le Très haut connaîtrait-il?

12 Ainsi sont les méchants: Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses.

13 C'est donc en vain que j'ai purifié mon coeur, Et que j'ai lavé mes mains dans l'innocence:

14 Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là.

15 Si je disais: Je veux parler comme eux, Voici, je trahirais la race de tes enfants.

16 Quand j'ai réfléchi là-dessus pour m'éclairer, La difficulté fut grande à mes yeux,

17 Jusqu'à ce que j'eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j'eusse pris garde au sort final des méchants.

18 Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les fais tomber et les mets en ruines.

19 Eh quoi! en un instant les voilà détruits! Ils sont enlevés, anéantis par une fin soudaine!

20 Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu repousses leur image.

21 Lorsque mon coeur s'aigrissait, Et que je me sentais percé dans les entrailles,

22 J'étais stupide et sans intelligence, J'étais à ton égard comme les bêtes.

23 Cependant je suis toujours avec toi, Tu m'as saisi la main droite;

24 Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire.

25 Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi.

26 Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage.

27 Car voici, ceux qui s'éloignent de toi périssent; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles.

28 Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l'Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres.