dimanche, novembre 17, 2019

Ne nous laissons pas prendre au piège!

Joël 2.25  

Je vous restituerai les années
Qu’ont dévorées la sauterelle,
Le grillon, le criquet et la chenille,
Ma grande armée que j’avais envoyée contre vous.


Philippe Laügt

 Le premier amour a été abandonné et l’égarement de nos coeurs, attirés par ce monde dont nous avions pourtant été retirés, est devenu continuel. Beaucoup de sauterelles, aux goûts très variés, ont envahi nos vies. Elles ont en commun leur voracité et l’étendue de leurs ravages.
Faisons devant Dieu, sans complaisance, chacun pour soi, le compte de leurs méfaits. Combien d’années dans notre courte vie ont déjà été mangées ainsi par la sauterelle, l’yélek, la locuste ou la chenille ?
 Passe-temps qui envahissent peu à peu notre vie, sans qu’ils nous paraissent dangereux, mais qui nous font perdre bien des heures précieuses à la lumière de l’éternité. 
Convoitises diverses, qui tendent toujours à nous enlacer (Jacq. 1:14), à dévorer ce qui appartient au Seigneur (1 Cor. 6:19).
 Travail absorbant, auquel se lie souvent ; hélas, l’amour de l’argent (1 Tim. 6:10) qui peut ainsi devenir une idole, et tout envahir, au détriment d’une croissance spirituelle harmonieuse (Marc 4:19). 
Piège si grand enfin, de nous laisser prendre par les goûts scientifiques, artistiques, littéraires ou même les activités politiques de ce monde, au lieu d’être transformés par le renouvellement de notre entendement, pour discerner la volonté de Dieu en toutes circonstances (Rom. 12:2).
Peut-être sommes-nous prêts, hélas, à passer légèrement sur nos mauvaises tendances sans en juger les fruits, autrement dit les mortifier [elles sont toujours là], à excuser notre manque de zèle pour Christ, mais l’état du témoignage suscité dans les derniers jours montre clairement le peu de fruit produit à la gloire de Dieu.
L’Ennemi voudrait tirer profit de notre misère, il cherche à affaiblir les forces des porteurs de fardeaux (Néh. 4:10). Il s’efforce de détruire tout rassemblement dont Christ est effectivement le centre, où les droits de Christ sont reconnus, et les résultats glorieux de son oeuvre proclamés.
Le déclin est trop accentué, insinue cet ennemi, il est impossible de revenir en arrière. Voyez ces murailles en ruine, ces portes consumées par le feu, il y a trop de décombres ! (Néh. 2:13). Si nous lui prêtons l’oreille, il ajoutera bientôt : « Vous comprenez bien qu’on ne peut plus appliquer la Parole à la lettre, il faut adapter ses enseignements aux besoins de notre temps ».
Se laisser séduire par ces raisonnements spécieux provoquerait inévitablement des ravages plus grands encore. Dieu n’abaisse jamais le niveau. « À la loi et au témoignage » est toujours, malgré la ruine, le mot d’ordre pour les siens. Et l’Écriture nous avertit : Si nous ne parlons pas ainsi, il n’y a pas d’aurore possible pour le peuple de Dieu (És. 8:16 et 20).
L’heure est tardive, la venue du Seigneur est proche, mais encore maintenant, la confession de notre état de décadence spirituelle, accompagnée d’une humiliation vraie pour avoir contribué à cet état de choses et déshonoré ainsi le Nom de Christ, est le seul chemin possible pour une restauration (Joël 2:14 ; Osée 6:1). 
Ce n’est pas par nos propres efforts que nous pourrons retrouver ce qui a été perdu. Mais Dieu est puissant pour nous restaurer si, abandonnant toute prétention, nous nous rejetons entièrement sur Lui, sur sa grâce parfaite. 
Un coeur brisé et humilié, qui tremble à sa Parole, est d’un grand prix devant Lui. Cette grâce brille en faveur d’une Naomi, revenue à vide, et dans l’amertume d’une vie gaspillée loin du pays (Ruth 1:21 ; 4:15).
Emparons-nous de la promesse que Dieu fait ici à son peuple terrestre, c’est une des plus précieuses de la Parole : « Je vous rendrai les années qu’a mangées la sauterelle, l’yélek, et la locuste, et la chenille… vous mangerez abondamment et serez rassasiés, et vous louerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui a fait des choses merveilleuses pour vous… » (Joël 2:25, 26). Il Lui appartient d’effacer les tristesses et la honte passées, d’accorder à celui qui est revenu de tout son coeur quelque chose de meilleur que ce qu’il avait perdu en s’écartant. « Quand Dieu nous fait grâce nous trouvons non seulement la grâce, mais Dieu lui-même », disait un de nos anciens conducteurs. Alors la louange jaillit de nos coeurs vers Celui qui daigne se trouver au milieu d’un faible résidu, vraiment réuni à Son Nom.

2 commentaires:

  1. There is joy over repenting sinners - persons kept in that state.

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  2. Amen! We have to be ever so careful..guard our heart against false teachers! Help us Jesus!

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