vendredi, décembre 18, 2015

Jonas se fit avaler par un gros poisson

La Bible Society ne pourra pas exposer une baleine géante gonflable dans un parc en face du Tower Bridge à Londres. Les autorités ont jugé que l'attraction pour enfants était« trop religieuse »

Selon le Telegraph, la Bible Society souhaitait présenter l'animal géant afin d'enseigner aux enfants l'histoire de Jonas. Ce dernier est un prophète auquel Dieu a demandé  de se rendre à Ninive (actuellement en Irak) afin de prévenir les habitants d'une destruction prochaine. Jonas fuit, se rendant à Tarsis en bateau. Dieu alors déclenche une tempête. Les marins qui ont accueilli Jonas le jettent par-dessus bord après un tirage au sort. Jonas se fit avaler par un gros poisson - faussement identifié à une baleine - dans les entrailles duquel il passa trois jours et trois nuits. En sortant du ventre de l'animal, il se rendit à Ninive ainsi que l'avait demandé Dieu. 


La statue gonflable dont les enfants pourraient visiter l'intérieur, proposée par la Bible Society a été refusée par le directeur du Potters Fields Park : « Je crains qu'en raison des conditions de location de l'espace, nous ne pouvions accueillir aucun événement de nature religieuse, et donc accéder à votre requête », indique un courrier. 
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lundi, novembre 16, 2015

Un nouveau site à explorer!


Ce soir, j'ai découvert un nouveau site qui s'appelle science et foi et je vous invite à l'explorer.
Bonne soirée bénie.
N.

mercredi, novembre 11, 2015

Un terroriste musulman se convertit et devient chrétien!

Voici une histoire vraie très encourageante pour tous y compris pour nous qui croyons en Jésus, le Dieu vivant et pas seulement un prophète. 

Depuis ma naissance, j'étais imprégné de la culture musulmane. A partir de 12 ans, j'avais commencé à pratiquer l'Islam, religion de mon pays et de ma famille, tout en condamnant sévèrement la chrétienté. Mon but était alors de ressembler, ou plutôt d'imiter le plus possible Mohamed, le fondateur de l'Islam. Je jeûnais souvent, je passais beaucoup de temps dans la Mosquée, le lieu de prière du musulman, et lisais tous les jours le Coran, leur livre "Saint". Prier Allah cinq fois par jour en me tournant en direction de la Mecque, était un exercice quotidien de foi et de sincérité. Ma ferveur religieuse prenait de l'ampleur pendant le Ramadan. Je rêvais de pouvoir un jour faire un voyage à la Mecque, lieu saint de l'Islam, l'expérience suprême pour le Musulman. Ma foi aurait atteint son apogée.
A l'âge de 18 ans, je suis venu en France pour faire des études en Physique, Chimie et Mathématiques, à l'Université de Caen. Là, je fus contacté pour la première fois par une femme chrétienne qui tenait un stand biblique au restaurant universitaire. Je n'espérais pas plus, car enfin j'avais l'occasion de prêcher l'Islam à un chrétien ! 

Jusqu'alors, je ne savais rien au sujet de la Bible, sinon qu'elle était "falsifiée", selon ce que j'avais appris en tant que musulman. L'Islam m'avait enseigné que les chrétiens faisaient de Jésus le Fils de Dieu, et pour moi, cela n'était ni plus ni moins qu'un blasphème impardonnable. Aussi, n'osais-je même pas laisser cette idée effleurer mon esprit, car ç'aurait été ma condamnation éternelle. En plus, le Coran affirme ceci : "Dis : il y a un seul Dieu, il n'a pas engendré, et il n'a pas été engendré, et il n'a point d'égal." (Sourate 112). Ainsi, la filiation de Jésus et sa divinité se trouvaient balayées du même coup. Jésus n'était pour moi qu'un simple homme, prophète certes, mais créé de poussière au même titre qu'Adam.

Le temps passait, et j'assistais à quelques réunions d'église. Cela m'a aidé à comprendre l’Évangile du salut. L'amour de Dieu, manifesté à la croix, m'avait bouleversé, moi qui ne connaissais qu'un Dieu souverain, Puissant, sans aucune indulgence pour le pécheur. Quand on me parlait de cet amour, j'avais les larmes aux yeux, mais je restais quand même sûr que l'Islam était la bonne et la meilleure voie. Néanmoins, un combat violent s'était déclaré en moi-même. Aussi avais-je décidé d'étudier et de comparer la Bible et le Coran. A mesure que je lisais, je me rendais compte que la Bible était autre chose que ce que je me représentais ; et surtout que l'image que je me faisais de Jésus était tout à fait fausse. D'étranger, Jésus devenait pour moi un homme unique ! Qui a, comme lui, consolé les pauvres, accueilli les hommes rejetés, pansé les blessures de tous les opprimés ? Qui a, comme lui, parlé avec simplicité et beauté de Dieu qui aime les malheureux et prend le parti des humiliés ? Mais surtout, qui a, comme lui, révélé le Dieu Père de tous ceux qui placent leur confiance en lui ?
Après les recherches, je commençais à avoir des doutes sur la falsification de la Bible, mais je ne pouvais encore croire ni à la Trinité, ni à la filiation divine de Jésus, et encore moins à sa crucifixion. En effet, l'Islam nie tout simplement que Jésus fût crucifié. Une autre chose qui m'empêchait de croire, c'était ma famille. Se convertir et quitter l'Islam, c'est renier sa famille, sa patrie. Le prix me paraissait trop élevé. C'était toujours le côté où se trouvaient ma famille, mes amis, qui penchait dans la balance. Au bout de 2 ans, j'étais arrivé à ne plus supporter d'entendre parler de l’Évangile, tellement cela me frustrait. Si je discutais avec des amis, cela finissait toujours par des disputes.
Quoique refusant l’Évangile, j'aimais passer du temps dans la famille du pasteur. Le lundi 5 août était un jour comme tant d'autres chez eux. Bien sûr, il fallait encore que j'entende l'Evangile. J'avais de plus en plus de mal à résister à l'amour de Christ, mais cette fois-là, je décidais que c'en était trop, et que je ne voulais plus jamais entendre parler de Jésus-Christ ! J'insistais que l'on me ramène chez-moi. Pour me calmer, je pris le Coran et me mis à le lire. Les paroles sortaient de mes lèvres, mais mon cœur restait sec, contrairement à d'habitude. Je décidai donc de dormir. Il était deux heures du matin

Dans mon lit, je commençais à prier Allah, tel que je le faisais chaque nuit, mais le vide m'entourait autant que le silence. Malgré tout ce que j'essayais, je n'arrivais pas à trouver cette paix de coeur que je désirais tant à cet instant. Soudain, poussé par une force invisible, je m'écriai : "Dieu, qui que tu sois, révèle-toi à moi !" C'est alors que le nom de Jésus se mit à raisonner dans ma tête, puis dans tout mon être. La présence de Jésus s'est imposé avec une netteté inouïe. "Est-ce toi , Jésus ?" demandai-je, alors que je n'y pensais absolument pas. Mon corps tremblait ! "Si c'est toi Jésus, je t'accepte, ajoutai-je". Le sentiment qui m'envahissait à ce moment est indescriptible. Je sus que Jésus est réellement d'un autre monde, du monde de Dieu. Mais je ne pouvais me résigner à cela. Aussi, immédiatement après, je commençai à crier : "non, non, non...", parce que je me rendis compte que j'ai dit quelque chose qui allait bouleverser ma vie. Mais je ne pouvais fuir le nom de Jésus ; sa présence de Jésus avait envahi la pièce.
En titubant, je descendais les escaliers pour me aller téléphoner au pasteur. Il était 2 h15 du matin, lorsque, tout tremblant, je composai machinalement son numéro. "Il faut absolument que je parle au pasteur !" ai-je dit à sa femme. Je n'ai donné aucun détail concernant la raison pour laquelle je leur demandais de venir me voir au beau milieu de la nuit. Ils m'ont dit plus tard que par le ton de ma voix, ils pensaient que je faisais une dépression nerveuse. J'étais assis au fond de la salle lorsqu'ils sont arrivés. En voyant le pasteur, je lui sautai dans les bras ! Il m'a rapidement demandé ce qui se passait. En sanglots, je lui ai répondu : " Il faut que j'accepte Jésus dans ma vie !" J'étais alors si ému que je n'avais plus de force dans mes jambes ; je m'appuyais donc contre le pasteur pour aller dans son bureau. Une fois que j'étais assis, il m'a répété sa question, car il n'avait pas compris ma demande.

Je lui répétai alors que je désirais accepter Jésus-Christ dans ma vie. En entendant cela, un sourire illumina le visage du pasteur, et il lui fallut un grand effort pour ne pas sauter dans mes bras. Je connaissais si bien le plan du salut, mais je voulais maintenant qu'il devienne une réalité dans ma vie. 

Le pasteur m'a demandé si je croyais que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu véritable. -Oui, je le crois, répondis-je ! - 
Crois-tu, Jamel, que Christ est mort sur la croix pour tes péchés, et qu'Il est ressuscité pour t'assurer la vie éternelle en Lui ?
- Oui, je le crois ! - A tous ceux qui l'ont reçu, continua le pasteur, à ceux qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de devenir Ses enfants

Crois-tu qu'il peut faire de toi son enfant ?
- Oh oui, je le crois ! Nous nous sommes agenouillés dans la prière, et j'ai reçu Jésus-Christ dans ma vie, comme mon Sauveur et mon Maître. Quelle paix inondait mon cœur, une paix que je n'avais jusqu'alors jamais connu ! Je m'adressais enfin à Dieu comme mon Père céleste, et cela grâce à Jésus qui fut crucifié et ressuscité pour moi.


Je n'ai pas évoqué le problème du péché pendant ce témoignage. Mais il faut que je le fasse maintenant pour que chacun comprenne que cela constitue le noeud du problème dans toute religion. Comment un homme souillé, méchant, indigne peut-il se tenir devant Dieu ? Le sentiment du mal m'a toujours tourmenté. Mes efforts pour satisfaire les exigences de Dieu restaient vains. Comment aurais-je pu obtenir le pardon pour des offenses inqualifiables ? Seul Jésus Christ pouvait faire en sorte l'impensable devienne possible, que Dieu ouvre ses bras pour m'accueillir dans sa grâce et son amour !
Pour lire d'autres conversions, suivez le lien. Que Dieu vous bénisse au nom de Jésus.

samedi, octobre 17, 2015

St Jean Chrysostome, épitre sur le mariage

Voici ce que disait St Jean Chrysostome sur le

LE SENS DE L'AMOUR

Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église (Ép 5, 25).
Vous avez entendu quelle parfaite soumission il prescrit : vous avez approuvé et admiré saint Paul comme un homme supérieur et spirituel, pour avoir resserré ainsi notre solidarité. Écoutez maintenant ce qu’il exige de vous ; il recourt au même exemple.

Maris, dit-il, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église. Vous avez connu la mesure de l’obéissance ; sachez maintenant celle de la tendresse. Tu veux que la femme t’obéisse, comme l’Église au Christ ? Veille donc sur elle comme le Christ sur l’Église. Fallût-il donner ta vie pour elle, être déchiré mille fois, tout souffrir, tout endurer, ne recule devant rien. Quand tu aurais tout souffert, tu n’aurais point encore approché des sacrifices du Christ. Car avant de te dévouer pour la femme, tu t’es uni à elle : tandis que le Christ s’est immolé pour une Église qui le fuyait et le haïssait. Fais donc pour ta femme ce qu’il a fait pour celle qui le repoussait, le détestait, le méprisait, l’insultait ; sans menaces, sans injures, sans terreur, par sa seule et infinie sollicitude, il a amené l’Église à ses pieds.

De même, quand ta femme ne te témoignerait que dédain, mépris, insolence, il ne tient qu’à toi de la ramener à tes pieds à force de bonté, d’amour, de tendresse. Car il n’eut pas d’attache plus forte, surtout entre homme et femme. Par la crainte on peut lier les mains à un serviteur, encore ne tardera-t-il pas à s’échapper : mais la compagne de ta vie, la mère de tes enfants, la source de ton bonheur, ce n’est point par la crainte, par les menaces qu’il faut l’enchaîner, mais par l’amour et l’affection. Qu’est-ce qu’un foyer où la femme tremble devant son mari ? Quelle joie y a-t-il pour l’époux, quand il vit avec son épouse comme avec une esclave, et non une femme libre ? Te ferait-elle souffrir, ne le lui reproche pas : suis l’exemple du Christ.

Une belle explication grâce aux exemples qu'il donne..n'est-ce pas!
Mes amis passez un dimanche béni.



samedi, septembre 26, 2015

Le cantique de Zacharie

Il est vrai que l'on peut lire un passage dans la Bible plusieurs fois et à chaque fois trouver quelque chose de nouveau qui va nous toucher. 
Cet après-midi, je regardais l'évangile de Luc sur You Tube et c'est ce qui s'est passé quand j'écoutais Zacharie prophétiser. 
67 Zacharie, son père, fut rempli du Saint Esprit, et il prophétisa, en ces mots:
68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple,
69 Et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur,
70 Comme il l'avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, -
71 Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent!
72 C'est ainsi qu'il manifeste sa miséricorde envers nos pères, Et se souvient de sa sainte alliance,
73 Selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père,
74 De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, De le servir sans crainte,
75 En marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie.
76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très Haut; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies,
77 Afin de donner à son peuple la connaissance du salut Par le pardon de ses péchés,
78 Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d'en haut,
79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, Pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.
80 Or, l'enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu'au jour où il se présenta devant Israël.

samedi, septembre 19, 2015

Tout est possible pour l'Eternel!

Abraham and Sarah

Cette question est posée à Abraham. Lui et son épouse Sara sont très vieux, et durant de longues années ils ont espéré avoir un enfant. Maintenant, le couple s'estime beaucoup trop âgé pour enfanter. D'ailleurs, le simple fait d'y penser amène Abraham tout comme Sara à rire d'une telle situation.

Parfois, vous riez devant les promesses de Dieu tant elles vous semblent improbables. Vous les regardez avec un sourire amusé comme si l'Éternel n'avait pas tout compris.

Quand le Seigneur dit : "Je vais restaurer ton couple", "Je vais te donner un enfant", Je vais t'ouvrir une porte pour que tu puisses travailler", "Je vais toucher le cœur de ton adolescent qui est dans une période de rébellion", "Je vais te guérir", "Je vais te justifier dans telle affaire", etc. Pourquoi ris-tu ? Est-ce qu'il y a quelque chose d'impossible pour le Seigneur ? Abraham va le comprendre. Désormais, le patriarche va faire preuve d'une grande confiance face aux promesses divines.

Peu de temps après, ce couple a eu la joie d'avoir un enfant du nom d'Isaac (signifiant il rit). Les années vont passer, le petit garçon va grandir. C'est alors que le Seigneur va demander à Abraham de donner son fils Isaac en sacrifice. Pourtant, le patriarche va démontrer une confiance hors-normes, voire troublante. Au fond de lui, il savait que Dieu ne pouvait pas exterminer son fils, car celui-ci devait lui susciter une descendance : "Il pensait que, même si (Isaac) était mort, Dieu était assez puissant pour le ramener à la vie." (Hébreux 11.19). Abraham avait compris que Dieu ne pouvait pas renier sa parole en laissant mourir Isaac.

Ce qui est touchant dans ce texte, au-delà de l'obéissance dont fit preuve Abraham, c'est sa confiance absolue envers les promesses de Dieu. Oui, y'a-t-il quelque chose d'étonnant de la part de l'Éternel ?

Une prière pour aujourd'hui

Seigneur, donne-moi une confiance inébranlable envers tes promesses. Même si autrefois je me suis mis à rire, aujourd'hui je veux comme Abraham faire preuve d'une grande maturité face à tes engagements. Amen.
Patrice Martorano
  

mercredi, septembre 16, 2015

Nul n'est comme toi!



Coeurs de Louange
David Consentino

Quand je marche dans la vallée de la mort, tu es là
Par ton bras si puissant et fort tu me soutiens
Nul n'est comme toi, Jésus
Nul n'est comme toi, Jésus

Je veux rester près de toi
Tu es mon berger, tu es mon berger
Et je veux suivre tes lois, 
Tu es mon berger, tu es mon berger

Et je vois ta main sur moi,
C'est ta grâce qui coule en moi
Ton pardon, tant d'amour
De tes bras tu m'entoure
Nul n'est comme toi Jésus
Nul n'est comme toi Jésus

Je veux rester près de toi, 
Tu es mon berger
Tu es mon berger
Tu es mon berger
Tu es mon berger
Et je veux suivre tes lois
Je veux rester près de toi
Tu es mon berger
Tu es mon berger
et je veux suivre tes lois
je veux rester près de toi

Je mets ma confiance en toi, Jésus
Je mets ma confiance en toi, Jésus
Je mets ma confiance en toi, Jésus
Ma confiance, elle est en toi Jésus

mercredi, septembre 09, 2015

Le saviez-vous?

Prophéties bibliques sur le Messie : Jésus est-il le sauveur attendu ?par T.G., aumônier


Saviez-vous que la Bible est un livre essentiellement prophétique ? Au travers des paroles de plusieurs prophètes, elle nous délivre un message de la part de Dieu. Certaines prophéties de l'Ancien Testament concernent la venue d'un Messie, c'est-à-dire d'un Sauveur de l'humanité.

Ces différents textes ont été écrits entre –1500 et –500 avant J.C. Grâce à la traduction grecque des Septante remontant à –250 avant J.C. et grâce aux manuscrits de Qûmram datant de –200 (écrits contenant l'Ancien Testament dans son entier plus d'autres textes), nous avons les preuves formelles que ces prophéties ont été écrites bien avant la venue de Jésus-Christ. 

Or nous allons voir que la vie de Jésus correspond en tous points à celle du Sauveur annoncé. Voici quelques prophéties parmi toutes celles qui existent :

Le Sauveur naîtra miraculeusement d'une vierge :
« C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel » 
Emmanuel signifie "Dieu au milieu de nous": c'est justement l'autre nom de Jésus.
(livre du prophète Esaïe ch.7 v.14 - environ -700 avant J.C.)

Il sera Dieu fait homme :

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera son épaule. On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Livre du prophète Esaïe ch.9 v.5)

L'époque et le lieu de sa naissance (Béthléem) ont été prédits :

* Lieu de naissance : « Et toi, Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont les activités remontent aux temps anciens, aux jours de l'éternité » (livre du prophète Michée ch.5 v.1 - environ -700 avant J.C.). 
Bethléem Ephrata est la ville près de Jérusalem où Marie a accouché de Jésus dans une étable.

* Date de naissance : « Depuis la sortie de la Parole pour rétablir Jérusalem jusqu'au Messie, il y a 7 semaines et 62 semaines… et après les 62 semaines, le Messie sera retranché » (livre du prophète Daniel ch.9 v.25-26 - environ -600 avant J.C.).
Après la destruction de Jérusalem par les Babyloniens, en –686, les Juifs déportés ont été autorisés à revenir dans leur pays et à rétablir leur capitale, en 450 avant J.C. Si l'on comprend qu'un jour de la prophétie correspond à une année réelle, 69 semaines d'années après –450 nous amènent à la troisième décennie de l'ère chrétienne, période du ministère et de la mort de Jésus-Christ ! 
 
A un moment donné, le Sauveur entrera à Jérusalem sur un ânon : 

« Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi vient à toi, il est juste et victorieux ; il est humble et monté sur un âne, le petit d'une ânesse » (livre du prophète Zacharie ch.9 v.9 - environ -500 avant J.C.)
Or voici ce qui se passa lors de l'entrée de Jésus à Jérusalem : « ils amenèrent à Jésus un ânon sur lequel ils jetèrent leurs vêtements et firent monter Jésus… Lorsqu'il approchait de Jérusalem, toute la multitude, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus. Ils disaient : béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur ! » (Evangile de Luc ch.19 v.35-38).

Il sera trahi :

« Ils pesèrent pour mon salaire 30 sicles d'argent. L'Eternel me dit : jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé ! » (livre du prophète Zacharie ch.11 v.12-13)
Zacharie avait eu la révélation de ce qui se passerait pour Jésus : « Judas Iscariot alla vers les principaux sacrificateurs et dit : que voulez-vous me donner et je vous le livrerai. Ils lui payèrent 30 pièces d'argent… Pris de remords (Judas) rapporta les 30 pièces… ils achetèrent avec cet argent le champ du potier » (Evangile de Matthieu ch.26 et 27)

Il sera condamné injustement, maltraité, cloué sur une croix :

« Avec le bâton on frappe sur la joue le juge d'Israël » (livre du prophète Michée ch.4 v.14)
« Tous ceux qui me voient se moquent de moi : "recommande toi à l'Eternel !", "l'Eternel le sauvera, il le délivrera puisqu'il l'aime !"… une bande de scélérats rôdent autour de moi ; ils ont percé mes mains et mes pieds… ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique » ; « pour apaiser ma soif ils m'abreuvent de vinaigre » (Psaumes prophétiques du roi David, n°22 et 69 v.22 ; environ -1000 avant J.C.)

Vous savez sans doute ce qui est arrivé à Jésus : 
« et quelques uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper» (Evangile de Marc ch.14  et 15)
« les passants l'injuriaient : "il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant , s'il l'aime !" … Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort » (Evangile de Matthieu ch.27 v.35-39)
« Jésus dit : "j'ai soif". Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge et ils l'approchèrent de sa bouche » (Evangile de Jean ch.19 v.28-29)


Le Sauveur mourra pour délivrer les hommes de leurs péchés (le mal en chacun de nous) : 

« Il s'est élevé devant (Dieu) comme une faible plante…méprisé et abandonné des hommes… cependant ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé… Il était blessé pour nos péchés, brisés pour nos iniquités… L'Eternel a fait retomber sur lui toutes nos iniquités… Il s'est livré lui-même à la mort… il a porté les péchés de beaucoup d'hommes et il a intercédé pour les coupables » (livre du prophète Esaïe ch.53).
Or voici les paroles de Jésus : « Je donne ma vie pour mes brebis… Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même » (Evangile de Jean ch.10 v.15-17) ; « si le Fils (de Dieu) vous affranchit (du péché), vous serez réellement libres » (Evangile de Jean ch.8 v.36)
. Le prophète Jean-Baptiste, désignant Jésus a dit aussi : « voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Evangile de Jean ch.1 v.29)


Il ressuscitera après sa mort : 


« Après avoir livré sa vie pour le péché… il prolongera ses jours » (livre du prophète Esaïe ch.53 v.10) ; 
«(Dieu) nous rendra la vie dans 2 jours. Le 3ème jour il nous relèvera et nous vivrons devant lui » (livre du prophète Osée ch.6 v.2 ; environ -700 avant J.C.)
Evangile de Marc ch.16 v.6 : «(un ange devant le tombeau vide, dit aux femmes :) vous cherchez Jésus qui a été crucifié ; il est ressuscité ; il n'est pas ici »

Il montera au ciel après sa mort : 

« Parole de l'Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Psaume prophétique de David n°110 v.1)
Livres des Actes des apôtres ch.1 v.9 : « il fut élevé pendant qu'ils le regardaient et une nuée le déroba à leurs yeux »

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mercredi, septembre 02, 2015

Psaume 42



























" Comme une biche soupire auprès des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu " Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ". 

lundi, août 24, 2015

Pour la gloire de Dieu


Le plaisir de naviguer dans le monde des blogs vient sans aucun doute de lire les blogs de nos amis et ce soir au cours de mon exploration, je viens de trouver un article extrêmement intéressant sur le site de Nathalie, Pour la gloire de Dieu

Il est écrit : J'abolirai la sagesse des sages, et j'anéantirai la science des intelligents. (1 Corinthiens 1:19)

Cette parole est une menace pour le sage de ce monde, mais une promesse pour le simple croyant. Les savants de profession ont toujours cherché à détruire la foi des humbles, mais leurs efforts seront inutiles. Leurs arguments se brisent, leurs théories s'enfoncent par leur propre poids et leurs intrigues sont découvertes avant que le but en soit atteint. Le vieil Évangile n'est point encore anéanti, et il ne peut l'être tant que le Seigneur vit. S'il avait pu être exterminé, il y a longtemps qu'il aurait disparu de la terre.
Pour en savoir plus, tapez ici

Le livre de Josué

Bonjour mes amis, aujourd'hui je voudrais vous parler du livre de Josué. Pourquoi? parce que cela fait quelques jours que le mot de Canaan m'a interpelé,,Puisque nous allons quitter l'Angleterre pour la France, un changement qui peut apparaitre assez traumatique, j'ai passé beaucoup de temps en conversation avec le Seigneur pour lui demander son aide, et voilà qu'après que mon mari m'ait dit qu'il avait lu l’épître aux Ephésiens du début à la fin plusieurs fois avant nos vacances, sans le savoir je lisais et tachais de me rappeler Ephésiens 6, l'armure que le Seigneur nous demande de mettre dès le matin.  
Donc ce matin enfin, je commence à lire le livre de Josué et son introduction et surprise, voici le lien entre Canaan et Ephésiens, 
Le livre illustre ce principe, dans la mesure où l'enfant de Dieu s'approprie tout ce que le Seigneur lui a promis ici-bas (Epitre aux Ephésiens 1:3 et 6;10-18) il entre en conflit avec les puissances du mal et satan mais il en devient victorieux.


Ce livre a pour thème la conquête de Canaan et a été écrit au 14ième siècle av J.-C.  Il rapporte certaines étapes de la conquête de la Terre promise. C'est le premier livre de la Bible qui porte le nom du héros du récit. Jeune homme, Josué servit dans la tente d'assignation (Exodus 33:11) et il fut l'un des 12 espions (Nombres13) Seuls Caleb et lui  donnèrent un rendu positif de leur exploration (Nombres 14: 6-9) . Vers la fin des 40 années au désert, Moise reçut l'ordre de désigner comme successeur Josué "homme en qui réside l'Esprit' et qui avec Caleb avait pleinement suivi la voie de l'Eternel (Nombres 27:18-23) 
Les privilèges d’Israël entrant en Palestine sous la conduite de Josué étaient les suivants:
- présence du Seigneur
- loi de l'Eternel
- promesse divine au sujet de la Terre promise
Avec de tels avantages, les Israélites auraient dû vaincre partout mais ils subirent des défaites, conséquences de leurs désobéissances.
Les événements racontés ici s'échelonnent sur une trentaine d'années.
Résultats de recherche d'images pour « que ce livre de la loi ne s'eloigne pas de toi »
Le livre illustre ce principe, dans la mesure où l'enfant de Dieu s'approprie tout ce que le Seigneur lui a promis ici-bas (Epitre aux Ephésiens 1:3 et 6;10-18) il entre en conflit avec les puissances du mal et satan mais il en devient victorieux.

Dans le livre de Josué, l'Eternel dit à Josué au chapitre 1 vers 8

Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; 
médite-le jour et nuit,
pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit;
car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, 
c'est alors que tu réussiras.



jeudi, juin 18, 2015

Amour éternel


Amour Eternel , tu es la joie qui dure et me fait du bien. La rosée du matin qui rafraîchit et fait vivre mon âme. Sagesse infinie puissant rocher de ma consolation, le véritable appui qui me secours au temps de la détresse. Oh Oh Seigneur, la merveille qui vient et restera toujours, la lumière qui vient éclairer notre univers.

refrain: Oui l'amour éternel qui remplit mon âme de tes merveilles, Oh quel immense amour, qui efface les traces de mes douleurs. Oh l'amour éternel qui me tient la main et qui me rassure. Oui l'amour éternel qui me soutient.(2x)

Amour Eternel, tu es la voix qui chante au pas de la tempête, le refrain de la vie qui adoucit et fais vivre mon âme, source de la paix qui fait marcher au-dessus de mes tourments Seigneur de là où je regarde tous mes déboires qui ne sont plus rien Seigneur.

Oh oh Seigneur, la merveille qui vient et restera toujours, la lumière qui vient éclairer notre univers

refrain: Oui amour éternel..............................

mardi, mai 05, 2015

Seigneur, sois attentif à ma prière

Bonsoir à tous, ce soir, je viens de lire cette belle prière de Saint Augustin.

Seigneur, sois attentif à ma prière

Seigneur, mon Dieu,

toi qui es la lumière des aveugles

et la force des faibles,

toi qui es aussi

la lumière des voyants

et la force des forts,

sois attentif à ma prière,

écoute les appels que je lance

du plus profond de ma misère.

Car si tu ne m’entends pas

et si tu te détournes de moi,

où puis-je aller

et à qui m’adresser ?

O mon Dieu, achève

d’illuminer mon esprit :

ta parole est ma joie,

plus agréable

que toutes les richesses,

tous les honneurs

et tous les plaisirs.

Donne-moi donc ce que j’aime,

car il est vrai que je l’aime

et c’est toi qui me l’as fait aimer :

ne me laisse point, Seigneur,

sans la plénitude de tes dons ;

ne m’abandonne pas,

je suis comme une plante

qui a besoin que tu l’arroses

en la favorisant de tes grâces.

Seigneur, aie pitié de moi,

exauce mon souhait.

Fais par ta miséricorde

que je trouve grâce devant toi,

pour me faire découvrir

les merveilles de ta parole.

Je te le demande

par notre Seigneur Jésus Christ,

ton Fils qui t’interpelle pour nous,

lui en qui sont contenus

tous les trésors de sagesse

que je cherche dans tes Livres.

Amen.

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Le Clyvia 


lundi, mai 04, 2015

Témoignage de Jacques Guggenheim

Je partage avec vous ce beau témoignage du pasteur Jacques Guggenheim.

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Souvent, des amis juifs m’interrogent, avec une certaine violence que je comprends : « Comment, toi qui es juif, peux-tu admettre que Jésus soit notre Messie, alors que nous avons tant souffert de la part de ceux qui se disent ses disciples ? »
J’aimerais répondre ici à mes parents et à mes amis…
Aussi loin que je remonte parmi mes ancêtres, tous sont juifs. Mes grands-parents sont originaires d’Alsace, de Lorraine et de Suisse.

Avant la terrible époque nazie, de nombreux Meyer vivaient à Wintzenheim, des Goetschel à Hagenthal. Mon arrière-grand-père fut président de la communauté juive de Bâle. D’autres s’appellent Blum, Rein, Wormser. Entre Saverne et Brumath se trouve la bourgade de Gougenheim. La majeure partie de la branche suisse de notre famille a émigré aux États-Unis. L’un d’eux a bâti un célèbre musée d’art moderne à New York : Salomon Guggenheim.


Je suis né à Paris en 1931 et j’ai été circoncis le huitième jour. Mon père était un modeste représentant des crayons Caran d’Ache. Pendant la guerre, en 1941, nous habitions à Lyon. À l’école, le camarade avec lequel je jouais m’a envoyé un jour son poing dans la figure en me disant : « Tiens, c’est pour toi, sale Juif ! ». J’ai pensé qu’il avait dû apprendre à haïr les Juifs dans sa famille et au catéchisme. Les journaux et la radio étaient pleins de mépris et de haine à notre égard.
En 1941-1942, un coup de poing n’était rien comparé aux rafles du Vel’d’hiv, aux wagons plombés et aux camps d’extermination. Dans cette civilisation qui se dit « chrétienne », de nombreuses atrocités ont été commises, et pas seulement contre les Juifs. Notre mémoire collective garde le souvenir des « conversions forcées », des massacres du temps des croisades et des tortures de l’infâme Inquisition. Le fait que ces crimes aient été commis par des gens prétendant servir le Messie d’Israël donne le vertige ! Plus près de nous, les pogroms de Pologne et de Russie, puis le génocide nazi ont fait des millions de victimes dans le silence le plus souvent complice de pays pourtant couverts de croix et d’églises. Tant de gens se disent « chrétiens » alors que leurs actes démentent cette affirmation. Il y eut cependant de merveilleuses exceptions, mais trop rares…
Le Messie affirme que l’on reconnaîtra ses disciples à l’amour qu’ils auront les uns pour les autres. Ils devront aussi rayonner la lumière, la paix, la joie et l’amour. Voici comment j’ai rencontré d’authentiques disciples du Messie d’Israël.
À la Chaux-de-Fonds, en Suisse, dans la maison où habitait ma grand-mère, vivait une famille de chrétiens engagés dans l’Armée du Salut. Mes parents me laissaient jouer avec leurs enfants. Souvent, je partageais leur repas du soir et je les entendais remercier Dieu pour la nourriture. Je les observais attentivement tandis qu’ils priaient. J’étais alors sensible à la réalité de Dieu à travers leur attitude empreinte de respect et de joie. À table, le père de mes amis lisait un passage de la Bible qu’il expliquait avec simplicité. Je me souviens de l’une de ses paroles : « Toi qui as le privilège d’être juif, le jour où tu reconnaîtras ton Messie, tu découvriras la richesse des promesses de Dieu pour Israël ! »
En 1942, nous avons pu échapper aux arrestations et nous réfugier à Vevey, au bord du lac Léman. C’est là que j’ai célébré ma Bar-Mitzva. J’avais atteint ma majorité religieuse en accomplissant cette mitzva (commandement) : « Dieu dit aux enfants d’Israël : gravez donc les paroles que je vous donne dans votre cœur et dans votre âme ». J’ai prononcé les mots avec mes lèvres, mais mon cœur n’a pas été touché...
À cette époque, mon père m’a envoyé vivre dans une famille de cultivateurs près du lac de Neuchâtel. Ils m’ont dit qu’ils possédaient une grande richesse dans leur maison : la Bible ! Quelle surprise ! Ils ont réussi à me rendre jaloux en me parlant de leur « trésor ». Ils m’ont fait part de leur reconnaissance envers le peuple juif : « Dieu nous a donné la Bible par l’intermédiaire de ton peuple : les patriarches, les rois et les prophètes d’Israël ont été inspirés par l’Esprit de Dieu afin de l’écrire. Plus tard, les disciples de Jésus-Christ étaient tous juifs, ils ont rédigé le Nouveau Testament ». Cette fois, mon intelligence et mon cœur furent touchés.

 J’étais étonné d’apprendre, par la bouche de cultivateurs suisses, que Jésus est « La Lumière promise par Dieu pour sauver les nations et qu’Il est la gloire d’Israël, peuple de Dieu » (Luc 2.32). Jaloux, je leur répliquais qu’eux, les chrétiens (ils étaient évangéliques), nous avaient volé notre bénédiction et notre héritage. Avec amour ils m’ont répondu qu’ils ne nous avaient en aucune façon volé notre héritage, mais qu’ils avaient ramassé « les miettes tombées de la table » (allusion à Matthieu 15.21-28). Ils m’ont aidé à comprendre que ma part m’attendait et qu’il me fallait venir la chercher là où elle se trouvait.

De retour dans ma famille, j’ai étudié aux Beaux-Arts de Lausanne. Pendant huit ans, j’ai vécu uniquement pour la peinture, c’était toute l’ambition de ma vie !
En 1954, je vivais dans un petit village sur l’île d’Ischia, au large de Naples, en Italie. Une question s’est imposée à moi : « Comment connaître Dieu ? ». Je me suis alors engagé tout entier dans cette recherche en me tournant vers des mouvements ésotériques et philosophiques. Les « maîtres » affirmaient qu’ils me conduiraient sur le chemin de la vérité. J’avais soif de connaître le sens de la vie et ma place dans l’univers. C’est alors que je suis tombé gravement malade et j’ai été conduit dans un hôpital à Naples. J’avais conscience que cette épreuve était permise par Dieu pour me donner l’occasion de faire le bilan de ma vie et de l’écouter, enfin, lui seul. Je me suis alors souvenu de mes rencontres avec les chrétiens de mon enfance : leur vie était droite et lumineuse, ce qui était loin d’être le cas de mes prétendus maîtres.
Une phrase que des chrétiens m’avaient adressée m’est alors revenue à la mémoire : « Toi qui es juif, le jour où tu invoqueras ton Messie et où tu le connaîtras comme ton Sauveur et ton Dieu, sache qu’il a le pouvoir de te délivrer. Il est Tout-Puissant, fidèle et vainqueur du péché et de la mort ! Et tu n’abandonneras pas la foi de tes pères, bien au contraire ! » Sur mon lit d’hôpital, j’ai invoqué le Messie d’Israël et je l’ai supplié de me délivrer. J’ai fait le vœu de lui appartenir, de le servir, s’il pouvait briser les chaînes physiques et morales qui me liaient au mal et à la mort.
Il l’a fait ! Lorsque je pense à cette époque de ma vie, je comprends la patience et la bonté de Dieu pour chacun de nous. 
Plusieurs versets du Psaume 107 me rappellent cette vérité et aussi cette époque de ma vie : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car son amour dure à toujours. Qu’ils le proclament, tous ceux que l’Éternel a délivrés, qu’il a sauvés des mains de l’oppresseur… Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel et il les délivra de leurs angoisses. Il les fit sortir de l’ombre mortelle, il rompit les liens qui les retenaient. Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes ! Car il a brisé les portes de bronze, il a rompu les verrous de fer […] »
Peu de temps après, je me suis retrouvé convalescent en France, à Nancy. Au fond d’un tiroir, j’ai découvert une Bible aux pages jaunies, mais personne n’était là pour m’aider à la comprendre. Je voulais expier mes fautes et j’étais prêt à partir en Israël pour travailler la terre dans un kibboutz. Tandis que je marchais en ville, je vis une affiche annonçant des études bibliques : « Le Messie Jésus est Le Chemin, La Vérité et La Vie ! » (Jean14.6). Je suis entré dans la salle où se tenait cette rencontre et quelqu’un a répondu aux questions que je me posais. Le pardon, la justice ne s’obtiennent pas par nos efforts et nos œuvres, ni par l’accomplissement scrupuleux des « mitzvot », mais par la foi au Messie Jésus qui a donné sa vie pour nous : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre ; tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père » (Jean 10.17-18).
Un obstacle majeur s’est alors dressé sur mon chemin : la tradition juive. Comment admettre que les piliers de notre peuple, les rabbins, les sages, les maîtres du judaïsme, aient pu se tromper au sujet du Messie ? J’avais le vertige. Je me sentais seul devant ces géants…
Durant plusieurs mois, j’ai étudié la Bible et les nombreux parallèles entre la Première et la Nouvelle Alliance (Ancien et Nouveau Testaments). La nuit, je me levais pour vérifier ces textes et interroger Dieu. La lecture approfondie de la Lettre aux Hébreux (adressée, donc, à des Juifs messianiques !) dans le Nouveau Testament, a été une aide décisive.
Finalement, les nombreux textes du Tana’h, la Bible hébraïque, qui évoquent le Messie m’ont convaincu, malgré la tradition juive et la crainte d’affronter le mépris et l’incompréhension : en Yechoua (nom hébreu de Jésus, qui veut dire « Dieu sauve »), l’Éternel, notre Dieu, nous rachète et nous sauve. Jésus est bien notre Messie, il est l’accomplissement des promesses que Dieu a données à notre père Abraham : « Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. » (Genèse 12.1-3).
Quelque temps après je suis allé revoir les amis chrétiens que j’ai mentionnés. Ce fut une magnifique confirmation : un chrétien véritable ne peut être raciste, ni antisémite, ni déloyal, ni meurtrier, sinon il renierait son Maître. L’enseignement de notre Messie indique de quelle manière doivent vivre ceux qui veulent le suivre : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car Il fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les bons, il fait pleuvoir sur les justes comme sur les injustes… C’est ainsi que l’on reconnaît un arbre que Dieu a planté : aux fruits qu’il porte » (Matthieu 5.43-48 ; 7.15-20).
Depuis 1956, ma vie a changé et je peux rendre témoignage que le Messie aide, soutient et relève tous ceux qui l’invoquent : « L’Éternel change la terre aride en sources jaillissantes ». C’est un message d’amour pour nos parents et nos amis, pour tout le peuple juif, comme pour toutes les familles et nations de la terre. Jésus l’a déclaré : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne meure pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
Passez une journée bénie.





Jacques Guggenheim