lundi, décembre 02, 2019

Travailler la terre!

Ils voient Dieu à l’œuvre dans leur exploitation agricole



19.04.19 - Travailler la terre et en tirer le meilleur: une façon de servir Dieu. Quels sont les enjeux des agriculteurs d’aujourd’hui? Quelles sont les responsabilités des consommateurs? Dossier.
Joël  43 ans
Depuis dix ans, Joël travaille à temps plein pour son exploitation agricole, le GAEC Biotiful, «100% en agriculture bio», à Loriol dans la Drôme. Il avait démarré avec quelques hectares de vergers, en parallèle de son travail dans une association de recherche en agriculture bio puis à l’Institut national de recherche en agronomie (INRA).
Aujourd’hui, l’agriculteur chrétien est fier d’annoncer qu’il a même créé deux postes en contrat à durée indéterminée, une pratique rare dans le milieu agricole, plus habitué aux contrats courts et saisonniers. Elevé dans une famille chrétienne - son père était lui-même agriculteur - Joël Fauriel a grandi dans l’Eglise locale dont il a été chantre et membre du conseil d’administration. C’était avant de vivre un véritable «réveil» dans sa foi qui a eu des conséquences sur la gestion de son exploitation agricole. «Je me suis rendu compte que j’avais fait du travail et de l’argent des idoles.»
Cette prise de conscience l’a amené à être plus rigoureux dans ses comptes, à ne plus faire de «travail au noir» et à réduire drastiquement son recours au crédit. Le déclic s’est fait quand il s’est rendu compte que les dix-sept hectares de son exploitation ne lui appartenaient pas mais appartenaient à Dieu et l’argent n’était pas le sien mais celui de son Seigneur. «Plus j’avance, plus je me rends compte que je n’ai pas une grande part dans la pousse et le développement des fruits, des légumes et des céréales.
Je me rends compte que c’est Dieu qui fait 99% du travail.
» Le bon climat, la lumière, le sol riche, les connaissances des agriculteurs: tout cela vient de Dieu, estime Joël.

Il se réjouit de pouvoir travailler avec deux autres chrétiens - dont son frère - et de s’édifier mutuellement.
David Métreau

Eliane et Daniel Hofer, 61 ans
Eliane et Daniel Hofer font partie des deux derniers producteurs de lait du village vaudois de Burtigny depuis 1986. Ils ont un troupeau d’une trentaine de bêtes.

Pour eux, mettre la foi en action dans leur activité professionnelle n’est pas une découverte récente. «En travaillant la terre, nous sommes émerveillés par la perfection de la Création et désirons donc toujours mieux appliquer les principes du Créateur dans la planification et l’exécution de notre travail», affirment-ils en chœur.

Ils prient régulièrement pour l’exploitation, leurs familles, les champs, les animaux ainsi que leurs relations avec les autres agriculteurs. Une fois par semaine, ils prient avec leur fils et son épouse, avec qui ils sont associés. Et Dieu répond à leurs prières: «Nous avons vécu plusieurs guérisons miraculeuses de vaches.

 En 2018, malgré la grande sécheresse, nous avons eu assez de fourrage pour le bétail, signe de la grâce de Dieu.» Pour éviter la solitude de l’agriculteur régulièrement pointée du doigt, le couple Hofer est bien connecté. «Depuis de nombreuses années, nous participons à un groupe de prière pour agriculteurs et métiers de la terre.

Nous nous rencontrons une fois par mois pour échanger nos joies et nos difficultés, écouter Dieu, recevoir ses directives et soigner l’amitié. Il existe de nombreux groupes semblables dans toutes les régions de la Suisse.

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